En ce printemps 2025, au cœur de notre domaine d’Armagnac dans le Gers, nous avons planté une nouvelle parcelle de jeunes vignes, aussi appelée « planton » : 1,85 hectare, soit environ 6 500 de jeunes pieds. Une étape fondatrice, synonyme de transmission et de renouveau, dans cette terre généreuse de l’Armagnac Ténarèze, entre Condom et Eauze, berceau de notre production.
Promesse d’un Armagnac authentique
Les jeunes vignes fraîchement plantées au Château Le Courréjot sont plus qu’un investissement : elles incarnent notre engagement pour une production d’Armagnac durable et locale. Nos plantons proviennent de la pépinière Saint Martin à Valence-sur-Baïse, à seulement quelques kilomètres du domaine. Leur origine locale et leur robustesse assurent une excellente adaptation à notre terre.
Plantation de la vigne : entre technique et terroir
Avant de planter, le sol a été finement préparé, pour faciliter l’enracinement des jeunes pieds. Un tracteur trace les rangs par GPS, puis, équipé d’un système de plantation, il permet de placer chaque pied avec précaution et précision. Puis nous arrosons à la main ou à l’aide du tracteur l’équivalent d’un litre d’eau au pied de chaque vigne pour favoriser la reprise racinaire. Chaque plante est inspectée pour s’assurer qu’elle n’est pas endommagée et qu’elle est bien ancrée et droite dans le sol.
Un soin particulier est accordé à cette étape : dans le Gers, en région d’Armagnac, un bon millésime commence toujours par une plantation réussie.
Premiers soins : l’eau, alliée de la reprise
La météo étant particulièrement sèche cette année, nous sommes repassés avec un système d’arrosage mobile, à la main ou à l’aide d’un tracteur : chaque jeune plant a reçu un litre d’eau supplémentaire, pour l’aider à s’enraciner et à se développer. C’est une attention essentielle pour garantir une croissance homogène et éviter le stress hydrique des premiers jours.
Surveiller, entretenir, protéger : la vie d’un jeune vignoble
Au moment où nous écrivons ces lignes, les pieds sont bêchés pour empêcher les adventices (les mauvaises herbes) de prendre le dessus. Certaines herbes sauvages peuvent étouffer les jeunes vignes ou limiter leur accès à la lumière. Ce travail minutieux est crucial, car les jeunes pieds sont aussi plus sensibles aux maladies.
Vers la production d’un Armagnac d’exception
La première récolte de cette nouvelle parcelle est prévue pour 2028. En attendant, plusieurs étapes nous attendent :
- travailler régulièrement le sol pour favoriser l’infiltration de l’eau et le bon enracinement des jeunes vignes,
- effectuer la première taille à l’automne (nous vous préparons une article dédié),
- installer tuteurs, piquets et fils de fer pour guider chaque pied dans sa croissance.
Chaque geste compte, car de ce patient travail naîtra, d’ici quelques années, un Armagnac millésimé, vieilli avec soin dans nos chais, et proposé en vente directe au domaine.
Le futur de notre Armagnac se plante aujourd’hui. Merci de suivre avec nous chaque étape de cette belle aventure au cœur du Gers. A très vite au Château Le Courréjot !